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Architectural Sonar Works

Architectural SonarWorks a été présenté à Londres (Festival d’Architecture de Londres), Séoul (Congrès mondial des Architectes, UIA) , Paris (Cité des Sciences et de l’Industrie), Québec (Centre de recherche en géomatique), Belgrade (Centre de la Promotion des Sciences), Linz (Ars Electronica), Kosice (Nuit Blanche), Mons (Université), Lille (Université), Strasbourg (Comité français de la Cartographie), Rennes (Les Tombées de la Nuit, Musée de Bretagne), etc.

> Résumé & Procédé (français)

Pour la première fois, grâce à des analyses précises (architecturales, musicales, création d’un langage informatique), nous sommes à ce jour capables de dégager une partition sonore de n’importe quelle zone urbanisée.

//// Créer un langage musical / sonore basé sur des relevés cartographiques et des caractéristiques architecturales appartenant à un espace défini ////

Imaginer l’architecture comme une partition. Chaque élément architectural, chaque construction a des caractéristiques qui peuvent être mises en son.

La détermination d’un langage musical à partir d’un linéaire, entre un point A et un point B est rendue possible.

Lewis Mumford en 1938 puis Aldo Rossi ont cité : « La ville est un fait naturel, comme une grotte, un nid, une fourmilière. Mais elle est aussi un livre d’art ». J’y ajouterai : « (…) mais surtout une partition ».

Ce projet a pour finalité de représenter – à travers une analyse morphologique et cartographique précise, une lecture et un mode opératoire convertissant des données numériques en sons – une lecture musicale de l’architecture des villes.

La notion de langage est essentielle dans ce projet.

Au fur et à mesure des écoutes, l’auditeur assimilera les sonorités dégagées pour être capable de « décrire » la partition musicale, la ville.

En d’autres termes, l’auditeur situera l’espace décrit et différenciera le son et les ambiances architecturales d’une ville à une autre. Les villes sont à la fois des espaces clos, ouverts, irréguliers, réguliers, denses, riches, pauvres. Toutes les normes urbanistiques y sont représentées mais elles se fondent dans la masse et dans l’activité urbaine.

Les méthodes de différenciation des villes ou des zones urbaines existent. Chicago n’a pas la même morphologie urbaine que Bratislava et Paris ne ressemble en rien à Cape Town.

Les ambiances changent ainsi d’un quartier à un autre, d’une ville à une autre.

Nous savons que les villes sont représentées sur tous les supports. Le son, comme les autres, est interprété.

Généralement, les sons les plus utilisés pour déterminer un milieu urbain sont les témoignages de l’activité humaine. Le bruit des bus, le rail des métros et le hurlement des sirènes constituent en majorité ces sonorités dans notre imaginaire.

Un nouveau type de langage sonore tiré des relevés cartographiques des villes (MNT / Données Corine Land Cover, Open Street Map…) a été défini.

Le rendu sonore nous avons choisi est le piano. Cet instrument est l’un des plus accessibles et il est perçu par tous (dimension universelle de l’instrument).

Plus d’infos dans le supplément des Inrocks, avril 2014 et sur le site du CERMA (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes)

Dossier de presse disponible ici

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